L’accord sur la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECA) est entré en vigueur le 30 mai 2019. Au total, 52 pays on signé le dit accord depuis la création de la ZLECA en mars 2018 à Kigali sous l’impulsion du président Rwandais Paul Kagamé.
La ZLECA s’étendra sur un marché de 1,2 Milliard de personnes, représentant un Produit Intérieur Brut (PIB) de 2 500 Milliards de dollars dans l’ensemble des 55 États membres de l’Union africaine. Du point de vue du nombre des pays participants, elle sera la plus grande zone de libre-échange du monde depuis la création de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). De plus, selon les projections, avec 2,5 milliards de personnes à l’horizon 2050, soit 26 % de la population mondiale en âge de travailler, l’Afrique s’offre des perspectives plus qu’optimistes.
Cependant, le succès de la ZLECA dépendra de l’implication du secteur privé. Il s’agit de faciliter l’entrepreneuriat, de répondre aux besoins de l’entreprise et d’accompagner leur développement. Les pays africains devront aussi se pencher sur le développement d’infrastructures panafricaines. Autrement dit, il s’agit de construire des routes, des chemins de fer, des aéroports et des réseaux télécoms.
Pour le moment, le Nigeria l’une des plus puissantes économie du continent n’a pas encore apposé sa signature au bas de l’accord de la ZLECA. Le quorum de 22 ratifications qui a été atteint a permis l’entrée en vigueur de l’accord. Abuja, a commandé une étude d’impact afin de voir si la ZLECA ne va pas léser ses entreprises et son industrialisation naissante face aux sociétés étrangères.
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