La violence en question (Par Elie Charles Moreau)

Elie Charles Moreau • On aura beau dire et on persistera à tenter de trouver des réponses intellectuelles à la préoccupante question qu’est la violence, on ne fera que tourner en rond. 

On ne sera que dans la bonne conscience et en des strip-teases de lettrés, narcisses en puissance, mis en situation de ressasser quelques chapitres de leçons académiques ou  jouant, comme qui dirait, « à qui agencera les plus belles phrases » pour déplorer et fustiger ce mal qui est devenu endémique et tellement profond en la société sénégalaise. Mais, pourtant, tellement aisé à résoudre !

Eh, oui ! Et cela ne requiert surtout pas d’attendre midi à quatorze, encore moins de réinventer quelque roue ! L’Etat, détenteur légitime de la violence, a la clé, je veux dire, la réponse idoine pour stabiliser la Cité et garantir la sécurité des personnes et de leurs biens. Et, ce, à très court terme : il a les structures qu’il faut; les personnes-ressources qu’il faut et la logistique adéquate ne serait qu’aisée à trouver. Tout ne serait, lors, qu’une affaire de volonté politique et qui doit, avec la froideur qui sied, débuter par un recours, par un retour, aux fondamentaux qui sont le socle de la société sénégalaise : 17 millions de femmes et d’hommes qui se retrouvent, en toute bonne foi, dans les trois livres de La Révélation : la Thora, la Bible, le Coran. Pour dire quoi, au bout de tous les comptes ?

Que le remède imparable contre la violence n’est que de l’ordre du divin et des recommandations concernant la question. Hors cette évidence absolue, il n’est qu’étalages de thèses et d’antithèses de mortels, et avec leurs failles,,leurs calculs mentaux et autres imperfections assimilées ! Recourrons à nos bréviaires essentiels, nom du Dieu ! Réinstallons en leurs syllabes d’accueil la Thora, la Bible et le Coran, bon sang !

Et à Dieu, restituons ce qui appartient à Dieu ! Ainsi, les bœufs, comme jamais, vont être bien et mieux gardés ! Et nous recouvrons, pour sûr, toutes les raisons de ne plus vivre quelque barbarie humaine que soit en nos cadres de vie ! Quel sénégalais trouverait de refus que « celui qui tue par le glaive ne périsse par le glaive »?

Share

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *