La Politique au Sénégal doit retrouver sa vocation premiére: Servir le Peuple

Un président de la république est une posture d’abord éminemment politique. Le président de la république incarne une vision portée par une idéologie politique. Cette régle est universelle et ne fait l’objet ni d’exception ni d’élucubrations.

La « neutralité » politique d’un président est une utopie, une falsification des préceptes des sciences politiques. Elle n’est théorisée par aucune idéologie politique.

Par contre, pour remplir convenablement ses missions régaliennes une posture de «Droit de réserve» de «Conflits d’intérêts» lui est imposée par l’Éthique qui sied à la fonction.

D’ailleurs, même à titre comparatif d’autres pays comme les États-Unis sont plus saillants. Là-bas, vous allez entendre parler de « l’Administration Trump» qui ne vise pas personnellement ou nommément mais qui désigne l’équipe ou toute l’idéologie républicaine qui gouverne.

Un président de la république a besoin d’une « légitimité Politique » pour dérouler son programme et ses idéaux tels que indiqués par son parti d’appartenance.

Aujourd’hui au Sénégal nous avons vu un président à titre suspensif se dérober à cette régle. Nous pouvons lui accorder cette posture d’autant plus, fait rare, qu’il a un premier ministre détenteur d’une véritable légitimité populaire.

Nonobstant une posture hautement risquée sachant le décalage idéologique qui peut exister entre l’institution suprême qu’il dirige et l’ADN de son parti. En Real Politik cela peut ressembler à du suicide.

Un président est fort quand il a un profond ancrage idéologique, une mainmise sur son parti et des actions ayant l’approbation de sa formation politique. Seulement, les vraies priorités sont ailleurs.

J’ai toujours maintenu malgré les prémices visibles qu’une crise institutionnelle n’était pas idoine vu même le contexte de morosité économique dans lequel se trouve notre pays.

Un contexte économique qui doit nous édicter sur nos conduites en gestion mais plus sur notre paradigme politique.

Aujourd’hui pour l’intérêt supérieur de la nation une crise institutionnelle doit être évitée. Si nous nous mettons pas devant pour la contrer, elle nous ménera tout droit à l’agonie.

Le Sénégal souffre déjà de cet héritage rocambolesque qui lui dicte la voie et qui le condamne à souffrir. On ne peut être condamné à vivre perpétuellement des epreuves et des désespoirs.

Il ne s’agit pas d’être Pro Diomage ou Pro Sonko. Ne répétons pas les erreurs du Passé. Il s’agit de destinées du Peuple Sénégalais. Soyons lucides et moins émotionnels.

Le Sénégal n’a pas besoin de ces fractionnismes et j’avais déja alerté sur cela. Ces fractionnistes n’ont d’yeux que pour les dorures de la république et les délices du pouvoir. Le peuple, ils s’ent moquent éperdument.

Pour l’intérêt supérieur de la Nation retrouvons Nous autour de l’essentiel sinon l’Histoire va bégayer. « L’Histoire ne se répète pas, elle bégaie » a dit Marx.

Le Peuple Sénégalais mérite plus que ces Égo, Narcissismes et Calculs.

En tant que citoyen, en tant que consultant en Sciences Sociales, je suis Pro Diomaye je suis Pro Sonko et mieux encore je resterai éternellement Pro Sénégal.

 

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Alioune Barada Kandji est un sociologue de formation. Spécialisé en Sociologie des Organisations, il est extrêmement intéressé par l'étude sur les dynamiques de groupe. Kandji intervient dans des entreprises, des associations ou groupements pour leur permettre d'améliorer leur fonctionnement. Par ailleurs, le sociologue travaille sur les questions économiques, politiques, sociaux et culturels. Sur Kirina, il partage sa réflexion sur les dynamiques, les tremblements et les étapes successives de l'évolution des faits sociaux au Sénégal et en Afrique.

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