Ce pays est en crise nous dit-on.
Oui, c’est une crise de la violence avec tous ces meurtres atroces relatés quotidiennement et qui nous éloignent encore plus d’une de nos vertus cardinales : la tolérance de l’autre.
Ce chat rencontré dans la nuit à l’angle de la rue, dans mon quartier mal éclairé, avec dans sa bouche un animal que je ne reconnais pas du tout, en est une matérialisation.
Même s’il est juste que les poubelles étaient déjà visitées par beaucoup d’autres depuis le matin, le matou croyant que j’allais m’en prendre à son repas dégoulinant de sang, n’hésita pas à faire mine de m’attaquer pour défendre son dernier espoir de survie.
C’est à cet instant que sorti d’un dépôt voisin, un rat, oui je le crois, car ses bourses étaient étonnamment volumineuses, ce rat disais-je s’attaqua sans aucune hésitation au chat qui se sauva sans attendre.
C’est la boulangère témoin de toute la scène qui m’apprit que ces rats étaient venus clandestinement de chine dans les containers pour dominer tout dans le voisinage !
C’est cela aussi la mondialisation de la crise, même sanitaire.
Alors, à vos masques Zorro, c’est la crise !
©lanouvellegazette.be
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