À quelle valeur symbolique renvoie « le point gamma » d’une « tension de rupture » ?
« Nous y sommes, le véritable compte a rebours commence aujourd’hui à minuit.
(…)
… Je crois qu’au point gamma de la tension, quelque chose disjoncte dans le cerveau humain, la conscience s’éteint, l’individu entre dans dans la zone de sidération où rien n’existe, en lui et autour de lui tout est silence tendu, immobilité, ténèbres, hormis ce minuscule point lumineux devant les yeux, tel le mythique troisième œil qui ouvrirait sur d’immenses mystères.
[Pare-brise…]
Au douzième coup de minuit, comme attendu, nous sommes tombés dans cet état d’agitation brownien qui va crescendo vers la rupture. »
Boualem sansal, vivre le compte à rebours, Paris, Gallimard, 2024, p. 97.
La mémoire du réveil sonne à l’heure du xëdd
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