INFOGRAPHIE. Avec le réchauffement climatique, le nombre de personnes déplacées augmente. Celui-ci devrait considérablement augmenter d’ici 2050, selon l’ONU. Source: reporterre.net
Le trafic d’êtres humains est amplifié par le réchauffement climatique. C’est la conclusion du dernier rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) publié le 24 janvier.
La crise climatique affecte de manière disproportionnée « les communautés pauvres qui dépendent du secteur économique primaire, notamment l’agriculture et l’extraction de ressources naturelles », écrit l’ONUDC. La fréquence des désastres environnementaux ayant doublé au cours des deux dernières décennies, les personnes plus vulnérables perdent petit à petit leurs moyens de subsistance. De quoi pousser toujours plus de personnes sur les routes migratoires : il y aura 216 millions de migrants internes en 2050, selon les prévisions de l’ONU.
Ces déplacés climatiques sont particulièrement vulnérables au trafic d’êtres humains. Les chiffres du rapport ne concernent que les personnes déplacées au sein même de leur pays, sans compter celles qui « traversent les frontières pour échapper à la pauvreté induite par le climat », également exposées à l’exploitation.
Le cas des Philippines, loin d’être isolé, est particulièrement éloquent : plus de 5,6 millions de personnes sont des déplacées climatiques. Il est le deuxième pays le plus touché par les migrations internes dues au réchauffement du climat.
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