CEDEAO ET LE MALI : Si les institutions africaines veulent mettre fin à l’ère des coups d’Etat il faudra aussi mettre fin à l’ère des troisièmes mandats. La CEDEAO doit écouter les peuples et non imposer sa vision aux aux peuples.
Par principe de représentativité le point de vue des Maliens n’a pas été valorisé. Sur ce cas ce n’est pas la position de la CEDEAO qui doit l’emporter mais c’est ce que les citoyens Maliens veulent faire de leur nation. Tous les chefs d’Etat sauf le représentant du Mali sont arrivés au terme de ce dernier sommet du 7 Aout 2020 à Niamey à cette décision.
Avant de prendre des mesures contre le Mali il fallait attendre que les concertations nationales initiées par la junte se terminent afin de recevoir et d’analyser la nouvelle feuille de route de ce pays. C’est une très mauvaise décision qui discrédite encore une fois la capacité politique de la CEDEAO.
Le peuple Malien doit rester homogène pour son développement. C’est aussi là où réside le salut pour toutes les nations africaines. Il n’y a plus de raisons de revenir sur le manque de patriotisme que renferme un projet de troisième mandat.
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