Lutter efficacement contre la sècheresse dans les exploitations agricoles africaines par les innovations technologiques. Tel est l’objectif d’experts du continent. Dans cette perspective, la Fondation Africaine pour la Technologie Agricole (AATF, en anglais), la Banque Africaine de Développement (BAD) et les principaux donateurs ont mis en place à Addis-Abeba, un groupe de haut niveau pour réfléchir sur des pistes de solutions.
L’événement avait pour thème : « Catalyser la transformation de l’agriculture africaine par le biais du Partenariat Public-Privé (PPP) ». Il faisait suite à un rapport publié lors d’un sommet mondial sur le climat, tenu à Katowice (Pologne) la semaine dernière, qui avait révélé que les émissions de carbone provenant des activités humaines atteignaient un sommet inégalé en 2018. L’objectif de ce groupe d’experts est d’accélérer l’accès des agriculteurs africains à des innovations susceptibles d’accroître durablement la production alimentaire. « Nous devons agir résolument pour rompre le statu quo qui empêche les agriculteurs africains d’accéder aux technologies potentiellement transformatrices », a déclaré le Dr Ousmane Badiane, président de l’AATF.
C’est ainsi que les dirigeants l’AATF, de la BAD et des principaux pays donateurs sont en train de trouver des partenariats public-privé afin de produire des technologies répondant aux besoins des petits exploitants agricoles du continent.
Un partenariat dirigé par l’AATF développe déjà des variétés de maïs résistantes à la sécheresse et aux parasites. La Fondation travaille en étroite collaboration avec les développeurs et les régulateurs pour les rendre accessibles aux agriculteurs africains. Selon la Banque mondiale, avec une combinaison judicieuse de technologies et d’investissements, « les agriculteurs et les agro-industries africains pourraient créer un marché alimentaire d’un billion de dollars d’ici 2030. » Dores et déjà l’initiative TAAT (pour Technologies pour la transformation de l’agriculture africaine) de la BAD fournit 1 milliard de dollars pour rendre les nouvelles technologies largement accessibles aux agriculteurs africains. Une des principales caractéristiques du programme est l’introduction de technologies agricoles dans de vastes zones géographiques présentant des conditions de production similaires, par opposition à l’approche lourde et coûteuse pays par pays.
Source: innovafrica.net
Crédits: Genetic Literacy Project
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