« J’ai perdu ma voix au bout de ta plume »…Momar Coumba Diop

Les sciences humaines et sociales perdent un immense chercheur. Le sociologue Momar Coumba Diop est décédé dimanche à Paris. Auteur prolifique, il a magistralement contribué par ses nombreuses et riches publications à mieux faire comprendre l’histoire du Sénégal, sa trajectoire et ses dynamiques. Il y a un an, des mélanges lui avaient été offerts…j’ai perdu ma voix au bout de ta plume…

… j’ai perdu ma voix au bout de ta plume…
Condoléances à l’ensemble de la communauté scientifique « d’ici et d’ailleurs »... et à l’ensemble des quelconques…
« Ngaïdé… j’exige ton texte dans les mélanges qui me seront offerts par nos amis ! » [Momar-Coumba Diop].
Tout tremble, tout autour de moi… ou…
« Tout bouge autour de moi » (Raphaël Confiant)…
…. À fissurer les berges… de blocs en blocs… conglomérats…
… Pierres dispersées, roulant sur elles-mêmes… ou immobiles, comme des récifs enracinés dans le sable fin…
… témoins d’un passage d’une vie qui passe.
Au loin, le phare clignota trois fois. Et la larme de mon objectif brouilla l’image…
… L’horizon resta confus…repose en paix

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Il écrit et ne s'arrete jamais d'écrire. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages (essais & romans). Avec humour, philosophie, il raconte les lieux comme personne. Enseignant-Chercheur à UCAD, Abdarrahmane Ngaidé est un historien de formation.

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