France: Prosélytisme de président en perdition

L’antisémitisme « bateau », devenu bilboquet politique dans les griffes d’un perdant qui refuse d’abandonner.   

« Le conflit israélo-palestinien, une cristallisation des confusions ». Antisémitisme instrumentalisé, dénaturé en fin de compte. Manipulation et diversion.

Mettre les « extrêmes » dos à dos pour créer le grand Chaos.

Le spectre d’une guerre civile, défini par un seul homme, adepte d’un culte d’une personnalité malaimée.

Les statistiques pourraient bien révéler que l’addition des sympathisants des deux « extrêmes » – concept volatile à souhait – représente la grande majorité du peuple français. Car qui aujourd’hui peut encore qualifier positivement le bilan d’Emmanuel Macron?

Jouer avec un antisémitisme « bateau », dans des circonstances inter-contextuelles, entre autre, est d’un machiavélisme rare.

Les Juifs de France devraient comprendre qu’ils sont instrumentalisés dans le contexte d’un profito-situationnisme politique de la plus belle facture.

Et si le jeu des chiens de faïence au coeur d’une grande partie du peuple français, n’avait pour objectif que de produire un mirage de piédestal de la Victoire, se dressant au milieu de la bataille en brandissant un glaive victorieux?

Bref, l’unique solution au milieu du tourbillon cyclonique préfabriqué par le solitaire « JE dissous l’assemblée nationale » et « au peuple de choisir ».

Quel immense mépris pour le « choix du peuple » de ces jours, devenu chantage avant la représaille, et qui finalement n’est qu’un alibi au nom d’un débâcle au seul service d’un nombrilisme sans foi ni loi.

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D’origine britannique, Rebecca Tickle est d’abord une passionnée de l’histoire et du destin de l’Afrique. Elle baigne dans l’esprit du continent dès sa petite enfance à travers son père journaliste, qui sillonne l'Afrique dans le contexte de la Guerre froide. A l'issue d'une carrière d'infirmière diplômée bien remplie et l’achèvement d’une licence en sciences sociale et politiques, Rebecca Tickle travaille dans le domaine de la résolution de conflit et de la gestion de projet de médiation humanitaire. Elle s’engage ensuite comme chargée de communication puis comme secrétaire générale dès 2009 à la Fondation Moumié basée à Genève, structure œuvrant pour la réhabilitation de la mémoire coloniale tardive et postcoloniale de la résistance nationaliste au Cameroun et au-delà. Elle s'intéresse particulièrement aux maux qui rongent l'Afrique centrale et alimente sa réflexion à travers les dénominateurs communs caractérisant le continent. Portant une attention particulière aux rapports de pouvoir et d'influence depuis les indépendances, à travers entre autre la société civile et les médias, Rebecca Tickle se plonge dès qu’elle en a l’occasion dans cet univers qui lui tient tant à coeur, à travers la littérature, le cinéma africain et la condition humaine sur le continent. Une curiosité insatiable et une veille assidue des actualités depuis près de trois décennies, complétées par un Master en études africaines terminé en 2024 à l’Université de Genève, lui permettent de faire des analyses fortes et de participer sous diverses formes aux débats autour des questions brûlantes qui animent l'Afrique. Rebecca Tickle collabore avec la rédaction de Kirinapost depuis son lancement en 2016.

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