Désirs écologiques et imaginaire collectif…

Il manque à notre Sénégal désenchanté et fracturé une utopie mobilisatrice, édifiée grâce à l’apport de tous. Désirs écologiques et imaginaire collectif…

À la suite de l’élection du tandem Diomaye-Sonko, dont le leadership politique est censé transformer les aspirations des citoyens en réalité concrète et tangible, la communication institutionnelle de la magistrature suprême doit véhiculer des programmes constitués de puissants leviers de la transition environnementale et sociétale grâce à de nouveaux récits qui rendent désirables les changements nécessaires.

L’imaginaire a donc une place centrale dans la fabrique urbaine et territoriale. Il est à la fois une source d’inspiration pour les politiques publiques mais aussi parfois une justification. Les catastrophes naturelles tels que les tremblements de terre, ouragans et autres inondations d’envergure n’épargnent plus les pays africains, en témoignent les récents désordres écologiques constatés au Maroc et en Libye et qui ont semé le chaos induisant un énorme besoin de reconstruction.

Désir écologique et imaginaire sont donc corollaires d’une vision politique qui prône un développement durable et maîtrisé. L’imaginaire est ainsi un outil puissant pour forger les politiques publiques et amorcer des transformations territoriales. Les sujets de transition écologique doivent impérativement être au cœur de ces stratégies de narration et de marque territoriale.

Aujourd’hui plus que jamais, le préfixe éco- se conjugue à toutes les échelles : éco-quartier, éco-city, éco-mobilité, etc.La question se porte néanmoins sur la véritable pertinence de ces choix écologiques, sociétaux, culturels et surtout politiques. Il s’agit donc de s’intéresser et de déconstruire les différents désirs et biais culturels qui façonnent une politique donnée pour comprendre les réels intérêts de la naissance de ces politiques et les acteurs territoriaux impliqués.

Le futur mérite d’être co-construit car il nous appartient à toutes et tous. En fédérant la population derrière un imaginaire, un désir et une vision commune, ce travail collectif renforce les projets d’aménagement urbain, de mobilité durable, de résilience alimentaire locale… et même de civisme et de patriotisme. Il est ainsi intéressant de développer cette approche de participation positive et engageante pour proposer des politiques territoriales efficaces, bienveillantes et inclusives.

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Khady Gadiaga est une communicante de profession. Elle a capitalisé 25 ans d'expérience professionnelle dans différentes entreprises où elle a respectivement occupé les postes de Product Manager, Directrice Commerciale et Marketing, notamment dans les secteurs de l'industrie médicale et textile en Europe et en Afrique. Ancienne directrice du marketing du Festival Mondial des Arts Nègres (FESMAN) de 2005 à 2010, elle a coordonné et orchestré le volet communication et marketing de ce grand rendez-vous culturel. Khady est passionnée de culture, des grandes idées et des mots, elle met sa plume au service des causes justes, parmi lesquelles, la paix et la concorde et la liberté. À ce titre, elle a été directrice de la rédaction, à Debbo Sénégal. Cette ancienne étudiante en Langues étrangères Appliquées à l'économie et au droit à University of Nice Sophia Antipolis, est aujourd'hui Directrice générale à Osmose (Agence de communication Globale) et depuis 2011, met en pratique sa riche expérience en qualité de Consultant expert Sénior en accompagnant les organisations du secteur privé, public et institutionnel en terme de conseils, de coaching et de suivi-évaluation de projets et programmes. Les chroniques de cette dame de aux centres d'intérêts éclectiques, sont désormais sur Kirinapost.

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