Ce qui dérange en réalité, ce n’est ni le climat social encore moins la justice: ce sont les déplacements réussis du premier ministre Ousmane Sonko dans la sous-région. Le bouillonnement diplomatique né de ses différents voyages, a installé un cheval de Troie dans le logiciel de l’agonisante Françafrique. Cette excitation « Robertesque » est donc le plus naturel des comportements.
Ce papa statique ignore cette nouvelle réalité d’une jeunesse et d’une élite décomplexées.
Nous avons compris qu’aussi longtemps nous maintiendrons une relation de dépendance avec les anciennes puissances coloniales et les institutions de Bretton Woods, il nous sera difficile de maximiser nos capacités de développement. Pendant que le FMI meurt d’envie de nous voir à sa table, nous lui prouvons au quotidien, notre résilience et notre capacité à diversifier nos partenaires.
Ces pays occidentaux ainsi que ces institutions, sont historiquement associés à un certain ordre international, et ont de manière parfois effective, fonctionné dans un cadre qui n’arrange aucunement les aspirations souveraines des États africains.
Cher papa suppôt,
Tes mandants trouvent leur compte dans une Afrique éclatée, rejetant notre rapprochement. Il est temps de leur notifier que le contexte a changé. Le cadre de notre coopération se dynamise, même si ce réveil dérange.
Voilà ce qui, dans un contexte national, amène aussi certaines voix à contester le recentrage diplomatique du Sénégal. Ces figures issues de plusieurs horizons semblent davantage se ranger dans la préservation d’un ordre ancien que de la volonté d’accompagner une transformation stratégique portant changement pour notre pays, pour notre sous-région, pour notre continent plus généralement. Cette nouvelle dynamique est au cœur de notre politique extérieure.
Le Premier ministre Monsieur Ousmane Sonko avec ses nombreuses visites, atteste d’une véritable volonté d’intensifier les liens de solidarité et de coopération inter-États frères.
Cette diplomatie de proximité nous amène à une intégration régionale plus harmonisée et, qui sait, à une plus grande autonomie stratégique.
Bourgi à travers sa lettre ouverte adressée au président de la république SE Bassirou Diomaye Faye et à son premier ministre, s’inscrit dans un cadre d’intervention qui relèverait quasiment d’un ancien paradigme de Françafrique déjà déconsidéré, dans un monde qui se veut multipolaire.
Il est impératif qu’aujourd’hui l’Afrique ne soit plus perçue comme « l’avenir », mais plutôt comme un acteur désormais majeur du monde d’aujourd’hui où la reconfiguration géopolitique émergente appelle une diversification raisonnée de nos partenariats de rupture par rapport aux dépendances anciennes, alignés davantage sur nos propres intérêts vitaux.
Le Sénégal participe à ce mouvement serein pour consolider sa souveraineté et asseoir un nouvel ordre de coopération internationale, plus juste, plus équitable et donc plus bénéfique. Le Premier ministre en porte la parole de façon limpide autour de cette nouvelle Afrique, forte, digne et à même de son propre avenir.
Tout le monde sait que Bourgi est dépassé, sauf lui. C’est pourquoi il se bourre d’importance et gît dans le ridicule.
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