La Biennale 2024, a rendu hommage dimanche à l’auditorium du Musée des Civilisations Noires, à la peintre et sculptrice Anta Germaine Gaye figure majeure de l’art sénégalais. Née à Saint-Louis du Sénégal en 1953, ce professeur d’éducation artistique est titulaire d’une licence en lettres Modernes de l’université Cheikh Anta Diop.
Anta respire la joie, l’élégance, le raffinement. Elle vous accueille avec un sourire resplendissant comme si vous étiez la personne la plus importante de la terre.
Anta inspire le respect alors qu’elle transpire la simplicité, la proximité, la familiarité. Elle est la grande sœur, généreuse, affectueuse, gracieuse.
Anta, c’est le mariage audacieux du fer et du verre, l’alliance improbable mais si réussie entre la transparence des matériaux et le mystère des êtres.
Chacune des œuvres d’Anta porte en elle un fil ombilical qui la rattache au meilleur de l’humanité avec une confondante évidence.
Nul besoin de se poser de vaines questions existentielles qui vous broient le cerveau. Anta fait vibrer les cordes de l’humanité dans leur magique simplicité. La nature lui fournit des clés qu’elle nous transmet avec une candeur apaisante. Les troncs d’arbres sont ses amis. Ils lui offrent leurs veines et elle a l’art de les mettre en valeur.
L’art se transmet-il? On a envie de le croire car dans la famille Gaye, les artistes sont nombreux, du maniement de la plume à celui du pinceau voire à l’enfilement des perles.
C’est un choix d’éducation, de spiritualité, de vision du monde.
Merci Anta de remplir ta mission ici-bas avec tant d’élégance et de participer au rayonnement de notre Sénégal !
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