La vie d’un homme n’est pas un long fleuve tranquille. L’humain ne se contente pas de naître, de croître, de se reproduire, de mourir, ci-gît-il.
La vie est plutôt un long chemin de gravas pour beaucoup, accompagné de silex pour d’autres qu’on leur fait emprunter à pieds nus, afin d’en subir la souffrance des jours qui s’égrainent…
Pour qui veut l’entendre, le récit est beaucoup plus long, plus tortueux. Il contient des joies, des peines, des rencontres, des déchirures, des amours et des deuils. Il est fait d’embardées, d’échappées belles, de chutes, de chemins de traverse, de sens uniques, de culs-de-sac, de morts et de vivants. Il est tissé dans les rêves, les peurs, les doutes et les espoirs.
C’est dire que l’homme peut faire quelque chose de son existence. Ce faisant, il lui confère un sens éthique, métaphysique et politique.
Il n’y a rien de plus fascinant que de vivre pleinement. Ce n’est ni un objectif lointain ni une quête ultime qui rend la vie intéressante, mais l’expérience en elle-même.
Chaque instant, chaque défi, chaque émotion participe à cette richesse.
Tout ce que l’on fait, travailler, aimer, explorer, créer n’est qu’un moyen de célébrer la vie.
C’est une danse entre le chaos et l’ordre, entre la lutte et l’accomplissement, où chaque moment peut devenir une source d’émerveillement. Le récit enfle dans la voix de celui qui raconte, il grossit, s’amplifie au point de contenir à lui seul toutes nos existences.
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