» Il y a une faille dans chaque chose… Et c’est par là que la Lumière passe. » Léonard Cohen. Pourquoi cette frénésie à parler ou plutôt à « faire parler ceux qui n’en savent rien », alors que les urgences de notre pays sont ailleurs et que les résoudre devrait commander à ceux qui nous dirigent d’être exclusivement concentrés sur la mission que le peuple sénégalais leur confiée justement en 2012, intéressés par la promesse du candidat à rafraîchir nos institutions et d’en ouvrir les fenêtres tous les 5 ans ?
C’est le début du Grand Bal des Opportunistes, qui devraient regarder ce que les KAPOS de Gbagbo disaient en toute mauvaise foi de son droit à garder le pouvoir contre toute évidence démocratique…On sait tous comment ça a fini…Les jusqu’auboutistes du désormais 1er MANDAT à ce qu’il paraît, seront les premiers à plonger dans les CANIVEAUX DE L’HISTOIRE… Les Luanda Leaks sont la preuve que la roue tourne. Aussi, c’est davantage à ceux qui sont aujourd’hui aux affaires que s’adressent les “Luanda Leaks”.
Pendant qu’il est encore temps, ils doivent en tirer toutes les leçons, et s’inspirer de ces propositions faites par une certaine Fondation Mo Ibrahim, qui offrent aux pillards de sortir la tête haute de leurs règnes gloutons avec à la clé un pactole de dix millions de dollars, propre à mettre leurs entourages à l’abri de successeurs vindicatifs, obsession qui cramponne comme des poux, certains autocrates aux ors envoûtants du pouvoir.
Il s’agit notamment de dirigeants qui, aujourd’hui encore se croyant tout-puissants, entourés de factieux, font des richesses de leurs pays une propriété privée où les richesses du sol et du sous-sol servent grassement les enfants, la fratrie, les beaux-parents, les cousins, les neveux et pourquoi pas les copines des hommes de ces présidents omnipotents. Chez nous avec l’invraisemblable « Affaire Bougazelli », on n’a pas vraiment senti le vent du boulet.
Qu’un homme présenté avec moquerie comme un ancien « faux lion », ait pu être outillé mentalement pour produire 40 Milliards en faux billets, et en Euros s’il vous plaît, nous interroge. Que la BCEAO ait regardé ailleurs alors qu’elle s’est précipitée sur Kemi Seba coupable d’avoir cramé un billet de 5000 francs, nous sidère. Cette affaire pourrait effrayer d’éventuels investisseurs, naguère alléchés par un séduisant PSE, qui hésiteraient à miser un seul dollar ou euro dans un pays où ce crime est possible et exécuté de surcroît par un représentant du peuple sénégalais. Là, ça fait un peu désordre…
Ils nous avaient promis la Lune, ils nous préparent du sang dans le caniveau. Il y a mieux à faire que de mettre le pays en danger avec l’idée même d’un parjure. Parce que tant va la cruche à l’eau, qu’à la fin elle se casse. « Tout commence par une interruption. » Paul Valery
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