L’ancien premier ministre britannique Tony Blair prendre la tête d’une future autorité intérimaire chargée de l’avenir de la bande de Gaza en à croire le Daily Télégraph et plusieurs médias.
Une fois que le massacre aura atteint ses objectifs et un cessez-le-feu conclu avec Israël, Tony Blair pourrait entrer en jeu et jouer un rôle de premier plan à Gaza.
Tony Blair se serait proposé afin de présider un gouvernement provisoire avant que le pouvoir ne soit transféré à l’Autorité palestinienne.
« Sir Tony Blair veut diriger Gaza une fois la guerre entre Israël et le Hamas terminée », affirmait le Daily Telegraph, vendredi 26 septembre.
Monsieur Blair travaille depuis plusieurs mois sur un plan de développement pour Gaza via sa société de conseil, le Tony Blair Institute for Global Change (TBI)
Celui qui a été locataire du 10 Downing Street pendant 10 ans, était convié, le 27 août dernier à la Maison Blanche pour une réunion sur Gaza avec Donald Trump. Il aurait le soutien de plusieurs proches du président américain, dont le gendre de ce dernier, l’influent Jared Kushner.
D’après certains journaux, le gouvernement provisoire dirigé par Tony Blair serait une sorte d’autorité internationale avec un mandat du Conseil de sécurité des Nations unies.
Selon la BBC, Tony Blair pourrait dans un premier temps diriger cette Autorité depuis l’Égypte avant d’être déplacée à Gaza, une fois les conditions de sécurité réunies. L’entité provisoire coordonnerait ses activités avec l’Autorité palestinienne à qui sera tranferer progressivement le contrôle du territoire colonisé.
Cependant, le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou qui est opposé à tout retour de l’Autorité palestinienne – du Hamas encore moins – dans la bande de Gaza est encore à convaincre s’il ne sabote pas le plan. Surtout qu’il est sous pression de ses ministres d’extrême droite opposés à un accord sur Gaza. L’un d’eux, Bezalel Smotrich, a réclamé lundi que l’armée israélienne conserve une « liberté totale d’action » dans le territoire en cas de cessez-le-feu.
Tony Blair premier ministre d’un gouvernement provisoire à Gaza est très mal vu par certains observateurs. L’ancien dirgeant britannique n’a pas eu des résultats reluisants lorsqu’il était médiateur pour la paix au Proche-Orient et avait entraîné son pays dans la guerre d’Irak en 2003.
L’Occident ne se prive rien. Tandis que le monde arabe et musulman multiplie les réunions, Israël et ses alliés déroulent leur plan diabolique à Gaza. Si ils arrivent à leurs fins, rien ne les empêcherait de voir plus loin et de poursuivre leurs routes pour le grand Israël.
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