Jérusalem.La porte de Damas épicentre de la révolte palestinienne

Le 9 février 2025, Mahmoud Muna et son neveu Ahmed, responsables de la librairie Educational Bookshop à Jérusalem-Est, ont été arrêtés par la police israélienne. Plusieurs centaines de leurs livres, dont certains publiés par les plus grandes maisons d’édition universitaires internationales, ont été confisqués. En solidarité avec cette institution culturelle, Orient XXI republie le témoignage de Mahmoud Muna sur la colonisation et les expulsions de familles palestiniennes dans sa ville en 2021.

Jérusalem.La porte de Damas épicentre de la révolte palestinienne, Information Afrique Kirinapost

Manifestants devant la Porte de Damas, le 26 avril 2021 ©Ahmad Gharabli/AFP

Les affrontements et la violence autour de la porte de Damas à Jérusalem ont fait couler beaucoup d’encre ces dernières semaines, mais en tant que résident de longue date de la ville, j’ai un point de vue unique sur les jeunes qui vivent dans et autour de la Vieille Ville.

La clé de toute compréhension réelle des événements est la relation profonde qui existe entre les résidents palestiniens de la Vieille Ville et l’espace public entourant leurs maisons — c’est une relation que même les Palestiniens vivant à l’extérieur de ses murs sous-estiment souvent.

Au-delà des responsabilités religieuses et nationales évidentes que les habitants de la Vieille Ville ressentent à l’égard de leur ancienne ville natale, ils considèrent les espaces publics comme leurs propres jardins, où ils se retrouvent sur les terrasses et leurs magnifiques balcons jusque tard les nuits d’été.

À nulle autre pareille 

Jérusalem est une ville à nulle autre pareille. Reconnue comme un site du patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, elle est un concentré de richesses patrimoniales pour le monde entier.

Les rues sont étroites, les maisons de la Vieille Ville sont surpeuplées, et peu de permis de construire ou de rénovation sont accordés aux résidents palestiniens. Cela explique pourquoi les familles (et les jeunes en particulier) affluent vers la vaste Porte de Damas pour trouver de l’espace. Tout au long de ma vie, et plus encore ces dernières années, la porte de Damas (ou Bab Al-Amoud comme nous l’appelons), est devenue un lieu de rassemblement et de vie sociale. Les jeunes s’y retrouvent, fument et mangent des sucreries. La Suite lire ICI

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