Bernard Verschueren • Samedi, dans l’Italie de Meloni, Germaine Acogny a reçu le très prestigieux Prix Nonino « Maître de Notre Temps » en reconnaissance de son immense contribution à la danse contemporaine et à la culture mondiale.
Initiée par Maurice Béjart, la « mère de la danse contemporaine africaine », aujourd’hui jeune et vaillante octogénaire, a engrangé et distillé, de Toulouse à Toubab Dialaw en passant par la Casamance et les scènes du monde entier, un riche savoir et une incommensurable énergie puisés aux sources de ses racines africaines.
En 1998, elle fonde, avec son compagnon de vie Helmut Vogt, L’Ecole des Sables, un écrin de nature sur le bord de la lagune de Toubab Dialaw. Fidèle à sa devise « l’Afrique unie par la danse », l’Ecole des Sables est devenue la matrice de la danse contemporaine qui a vu défiler des centaines de danseurs, danseuses et chorégraphes du Continent qui, pour la plupart, ont ensuite essaimé sur les scènes du monde.
Sa ré-interpretation du « Sacre du Printemps » de Pina Bauch en 2022 a été salué unanimement comme un apport majeur de l’Afrique au patrimoine de la danse contemporaine universelle.
La film documentaire de Laure Malecot, « Iya Tunde, La Mère est revenue » retrace le parcours de cette inspirante et emblématique icône de la danse mondiale.
Bravo et infiniment Merci, Maman Germaine 🙏🏼❤️
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