Il faut retenir une chose: l’émergence de Pastef a redéfini l’écosystème politique dans ce pays.
Un parti soumis à la reddition envers ses militants et soutiens et qui a su innover dans ses mécanismes de financement interne faisant des acteurs de vrais bailleurs et par conséquent actionnaires du parti.
Autre fait inédit : les alliances qui ont formé la coalition Diomaye sont davantage composées de mouvements citoyens que de partis politiques.
L’expression « parti politique » connaît désormais une connotation péjorative dans l’opinion publique en renvoyant à une sorte d’ancien monde, les partis s’apparentant à des structures rigides et fermées, voire figées, qui fonctionnent de manière mécanique en restant indifférentes aux évolutions sociales.
À l’inverse, l’apparition du vocable « mouvement » connote une approche plus souple et dynamique qui semble épouser les mutations de la société civile. Ce décalage des deux structures questionne dorénavant la notion de représentation.
L’organisation structurelle de PASTEF montre une grande ingénierie politique. Une vision holistique de la gouvernance adossée à de l’intelligence politique et de la prospective… Un cas d’école.
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