Musique Pulaar: un patrimoine en péril

En visitant le Fouta on remarque avec regret la disparition progressive des us et coutumes, et surtout du patrimoine musical traditionnel vecteur de la culture dans sa globalité .

La disparition des grands noms qui vivifiaient toute les sonorités du nord, les difficultés que rencontre la faible reléve et le manque d’intérêt de la nouvelle génération, sont entrain de signer la mort lente de la musique du Fouta.

Cette musique si riche avec le Yela, le Diléré, le Wango, le Pékaane, le Léélé, le Goumbala portée par les différétentes composantes ethnosociologique ne suscite pas d’intérêt auprès des jeunes.

Hors, les fortes identités qui la portaient disparaissent emportant avec eux le génie de leur art.

Mànsour Dina Gawlo parti rejoindre les Samba Diop léelé, Samba Diya Sall wango, Sidy Baylél, Demba Hamet Guisse, Bah Moody et autres, la chanson pulaar se trouve menacée de disparition faute et d’artistes et de public.

Même si la jeunesse rappent en pulaar, ceci ne préserve pas pour autant le patrimoine.

Dans le Podor plus enclin à l’art des jeunes comme Abou Tokossel, Samba Djinda, Pastel Ba et autres Mama Thiam essaient de tenir tant bien que mal le flambeau.

Ils manquent d’encadrement et de public. Ce qui explique la création du Collectif des Artistes de Podor à l’initiative de Idrissa Thioub et Moussa Guissé au sortir d’une discussion lors d’une visite qu’ils ont bien voulu nousrendre alors que je me trouvais à Yaaré Lao en compagnie de mon ami Abou Diouba.

Baaba Maal et Abou Diouba Deh seraient ils les derniers des Mohicans? Quel dommage!

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