Dans la tradition Ndebele, la culture consistait aussi à peindre les murs des habitations avec des lignes précises et des couleurs vives. Une technique de peinture ancestrale qui se transmet de mère en fille er dont Esther Mahlangu, âgée de 88 ans est aujourd’hui la figure de proue.
C’est en pleine période de boycott culturel international contre l’apartheid,que l’art Ndebele se révèle au monde.
Aujourd’hui, cette « esthétique traditionnelle est partout. Des compagnies aériennes, des marques de voitures et des lieux d’expos accueillent régulièrement l’art Ndebele comme actuellement à New-York dans une exposition organisée par la chanteuse Alecia Keys.
La chanteuse Beyoncé également qui associe souvent des artistes africains à ses projets, met en avant l’art Ndebele.
Esther Mahlangu véritable ambassadrice de l’art Ndebele est une des gardiennes de la tradition. Née en 1935 à Middeleburg, Afrique du Sud elle fait partie de la communauté des Ndebele du Gauteng, située au nord de Pretoria.
L’artiste a des ‘oeuvres qui voyagent partout dans le monde, aux Etats-Unis et en Europe notamment.
« L’art Ndebele est en moi, je suis née avec« , explique l’artiste à l’AFP lors d’un entretien à la Iziko South African national gallery. « Partout où je marche, je pense à mon travail. Partout où je m’assois, je pense à mon travail », dit la Sud-Africaine qui n’a jamais posé son pinceau fait d’une plume de poulet.
Les villages Ndebele se trouvent dans la la province de Mpumalanga en Afrique du Sud.
Contrairement à beaucoup de tribus d’Afrique du Sud, les Ndebele ont su préserver leurs traditions.
Derrière la gaieté de ces motifs, une résistance farouche des Ndebele à l’oppression afrikaner et à l’apartheid.
Le royaume ndebele est apparu tardivement dans l’histoire de l’Afrique du Sud, au milieu du XIXe siècle. Son fondateur, Mzilikazi, était un lieutenant de Chaka, souverain du pays Zoulou.
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