L’Éthiopie envoie bouler Washington !

En Éthiopie, Washington a envoyé son émissaire pour tenter de faire plier Addis Abeba. Le gouvernement reste décidé à ne pas plier et à défendre la souveraineté et l’intégrité du pays. Source: Presse TV Afrique

Visiblement, les États-Unis ont mis les rebelles en stand-by pour envoyer leur émissaire et menacer le gouvernement éthiopien de courber l’échine sinon, les rebelles « marcheront sur Addis Abeba ».

Désormais, face au risque probable d’une guerre de milices, d’une possible bataille à Addis-Abeba et de violences ethniques, l’émissaire américain pour la Corne de l’Afrique Jeffrey Feltman se déplace dans la capitale éthiopienne. Il demande un cessez-le-feu immédiat, au risque de voir le pays sombrer dans ce scénario catastrophe qui pourrait ressembler à la Yougoslavie craint un autre diplomate.

Quoiqu’il en soit, pour l’Éthiopie, cette éventuelle médiation américaine a un air de négociation de la dernière chance. Le gouvernement ne semble cependant pas prêt à négocier. Un porte-parole a déclaré que l’Éthiopie « n’allait pas sombrer devant la propagande blanche » et qu’elle « menait une guerre pour sa survie ».

L’Éthiopie continue de tenir tête et ne succombe pas aux chantages ni aux menaces.

Ce qui se passe actuellement concernant les fameuses avancées des rebelles est également sur-gonflé par les médias mainstream. Depuis le début du conflit, les médias mainstream se sont toujours montrés du côté des rebelles, mais surtout et à plusieurs reprises, les médias affirmaient que les rebelles avançaient, lorsque notamment le gouvernement éthiopien avait déclaré le cessez-le-feu humanitaire, que les rebelles ont d’ailleurs bafoué, sans évidemment, la moindre condamnation de la part des officiels occidentaux.

Le gouvernement éthiopien a toujours dénoncé la propagande lancée par les médias occidentaux contre l’Éthiopie. Ces mêmes médias se basent seulement sur des rumeurs et ce que leur fournissent les membres du groupe terroriste du TPLF et rien d’autre.

De plus, le gouvernement a également affirmé qu’avec les nombreux échecs que les rebelles ont essuyé jusqu’à présent, des forces étrangères à l’Éthiopie se sont également joint aux rebelles pour déstabiliser le pays. Qui dit force en provenance de l’étranger, dit également de nouvelles armes et des munitions. C’est la seule manière que Washington a trouvé pour pouvoir réarmer les rebelles pour qu’ils puissent tenir tête à l’armée fédérale. Mais il y a également un point essentiel à ne pas mettre de côté au niveau de la stratégie qu’est en train d’utiliser le gouvernement éthiopien, pour venir à bout des rebelles, ou plutôt, pour venir à bout des États-Unis.

Les médias ont beaucoup parlé d’une avancée des rebelles vers Addis-Abeba. Mais il est tout de même important de rappeler que pendant leur avancée, l’armée de l’air éthiopien a bombardé pendant plusieurs jours les points stratégiques des TPLF se trouvant justement dans le Nord. Donc, les rebelles n’ont plus de point de repli. De plus, les rebelles sont avancées, mais les médias mainstream précisent-ils également que les rebelles seraient encerclés ?

Pour rappel, l’axe de la Résistance yéménite a également usé de la même stratégie pour repousser les offensives de l’Arabie saoudite et ses alliés.

L’objectifs consiste à vider une ville de ses forces de défense, laisser l’ennemi croire qu’il s’est emparé de la ville en question, et ensuite l’encercler pour en venir à bout.

En Syrie, l’axe de la Résistance a également fait la même chose pour repousser les terroristes à la solde de l’Occident.

Ici, dans le cas de l’Éthiopie, le Premier ministre a fait part de sa certitude que cette stratégie va fonctionner, c’est pour cela qu’il n’a pas besoin de plier face aux menaces et au chantage.

Le gouvernement appel à l’unité du pays pour venir à bout des États-Unis, car outre les stratégies militaires, l’union au sein de la population, leur patriotisme et leur implication dans la défense de leur propre pays, ainsi que leur soutien aux militaires et au gouvernement, forment un rempart de taille face aux envahisseurs néocolons.

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