Le choix du 19 août pour en faire la journée mondiale de la photographie, ne doit rien au hasard:. C’est le 19 août 1839, que naît officiellement le daguerréotype, un procédé photographique développé par les Français Louis Daguerre et Joseph-Nicéphore Niepce. Le gouvernement français, qui achète le brevet, célèbre alors cette invention, décrite comme un «cadeau pour le monde».
Le 9 janvier 1839, l’Académie des Sciences annonçait le procédé du daguerréotype. Le 19 août, le gouvernement français achète le brevet et annonce l’invention comme un « cadeau gratuit pour le monde ».
Le daguerréotype n’était pas la première image photographique permanente. En 1826, Niepce a pris la plus ancienne photographie permanente connue sous le nom de Vue de la fenêtre au Gras en utilisant un procédé appelé « héliographie ».
La première photographie couleur durable a été prise par Thomas Sutton en 1861. Il s’agissait d’un ensemble de trois photographies en noir et blanc prises à travers des filtres rouge, vert et bleu. Cependant, les émulsions photographiques alors utilisées étaient insensibles au spectre, le résultat était donc très imparfait et la démonstration fut vite oubliée.
Dès 1839, l’Américain Robert Cornelius prend ce que l’on pourrait qualifier de « premier selfie au monde ». Cornelius a installé son appareil photo, a pris l’image en retirant le capuchon de l’objectif et a ensuite couru vers le cadre. Au verso de ce cliché, il a écrit : « La première photo de lumière jamais prise en 1839. »
En Afrique de l’ouest la photo débarque d’abord à Saint-Louis du Sénégal. Le premier appareil photo fut envoyé à Ndar en 1863 par le ministère français de la marine et des colonies. On y recense des photographes dès le XIXe siècle, d’abord des Français puis des Sénégalais de talent, comme Meïssa Gaye, qui ont ouvert des studios dans les années 1940. Il y en eut bien d’autres, Oumar Ly, Mama Casset, Doudou Diop…Plus tard, des artistes comme feu Bouna Medoune Seye ont apporté un regard nouveau sur le métier de photographe. Aujourd’hui encore Boubacar Touré Mandémory ou Djibril Sy maintiennent la flamme.
À Bamako aussi la photographie prend une place importante. Seydou Keita, surnommé « le père de la photo africaine »,marquera l’histoire. De même que l’autre studiotiste Malick Sidibé sans oublier Soungalo Malé.Bamako accueillera Les Rencontres de la photographie africaine ce qui en fera une place forte de la discipline.
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